L’Union des Forces Républicaines (UFR) traverse une période de turbulences marquée par des désaccords internes et des critiques envers la direction actuelle du parti. Lors de son Assemblée Générale récente, plusieurs cadres et militants n’ont pas caché leur frustration face à la gestion de Bah Oury, président par intérim de l’UFR.
Une gestion qui divise
Depuis son accession à la tête du parti, Bah Oury a tenté d’imprimer sa marque, mais son bilan est jugé « globalement négatif » par de nombreux membres. Un cadre du parti, prenant la parole lors de l’AG, a exprimé son désarroi :
« Nous sommes déçus par la gestion de Bah Oury. Il n’a pas su rassembler et redynamiser l’UFR comme nous l’espérions. Au contraire, nous assistons à un affaiblissement du parti. »
Les critiques portent notamment sur l’absence de visibilité de l’UFR sur la scène politique nationale, un manque de cohésion interne et une difficulté à mobiliser les militants.
Des orientations stratégiques contestées
Plusieurs décisions prises par Bah Oury sont également pointées du doigt. Certains militants estiment que son positionnement vis-à-vis des autorités de transition manque de clarté, ce qui rend l’UFR peu audible dans le débat politique actuel.
« Un parti d’opposition doit avoir une ligne claire et une présence active. Aujourd’hui, nous avons l’impression que l’UFR est effacée, sans véritable stratégie », a déclaré un militant mécontent.
Quel avenir pour l’UFR ?
Face à cette situation, des voix s’élèvent pour exiger une refonte de la direction du parti. Certains cadres appellent même au retour de Sidya Touré, figure emblématique de l’UFR, afin de relancer la dynamique du parti.
La question qui se pose désormais est de savoir si Bah Oury pourra redresser la barre ou s’il devra céder sa place sous la pression des militants insatisfaits.
L’avenir de l’UFR semble donc incertain, et les prochaines semaines seront déterminantes pour l’évolution du parti sur l’échiquier politique guinéen.
Ecrit par Mamadou Aliou Diallo
