Ce lundi, la Route Nationale numéro 1 (RN1) à Coyah, l’une des principales voies reliant Conakry aux autres régions de la Guinée, a été totalement bloquée au niveau du pont Kaka. Ce blocage a entraîné une paralysie complète du trafic, provoquant de lourds désagréments pour les voyageurs et les transporteurs.

Les causes du blocage
Selon les informations disponibles, cette perturbation serait due à une manifestation de la population locale. Les manifestants protestent contre l’état de délabrement avancé du pont Kaka, qui représente un danger permanent pour les usagers de la route. Malgré les alertes répétées lancées par les riverains et les usagers, les autorités tardent à entreprendre les réparations nécessaires.
« Nous avons plusieurs fois interpellé les responsables, mais rien n’a été fait. Ce pont est une menace pour nos vies », a déclaré un manifestant. Ce sentiment de frustration a conduit les habitants à bloquer la route afin d’attirer l’attention des autorités.
Conséquences pour le trafic
Le blocage de la RN1 a eu des répercussions immédiates et considérables. Des centaines de véhicules, allant des taxis collectifs aux camions de marchandises, se sont retrouvés immobilisés dans les deux sens. De nombreux voyageurs ont été contraints de patienter pendant des heures, voire d’annuler ou de reporter leurs déplacements.
Ce désordre a également affecté les activités économiques, car la RN1 est un axe vital pour le transport des biens entre Conakry et les villes de l’intérieur du pays.
Les réactions des autorités
Face à cette situation, les autorités locales se sont rendues sur place pour tenter de calmer les manifestants et ouvrir des discussions. Elles ont promis de trouver une solution rapide afin de réhabiliter le pont Kaka. Toutefois, ces promesses ont été accueillies avec scepticisme par une partie de la population, qui attend des actes concrets.
En attendant une résolution, il est conseillé aux usagers de la route d’emprunter des itinéraires alternatifs, bien que ces derniers soient souvent peu praticables ou considérablement plus longs.

Un appel à l’action urgente
Le pont Kaka, comme de nombreuses infrastructures routières en Guinée, souffre d’un manque chronique d’entretien. Cette situation met en lumière la nécessité d’une politique d’investissement plus soutenue dans les infrastructures, pour garantir la sécurité des citoyens et soutenir le développement économique du pays.
Pour les populations locales, le blocage de ce lundi est avant tout un cri d’alarme pour obtenir des réponses concrètes. Reste à voir si cette action poussera les autorités à agir rapidement pour résoudre ce problème majeur.
Ecrit par Mamadou Aliou Diallo