Arsenal a marché sur le Real Madrid ce soir dans un Emirates en fusion, et c’est tout simplement monumental. Victoire 3-1 face à l’ogre espagnol, avec un Declan Rice XXL, patron total du terrain, qui a roulé sur tout ce qui bougeait.
Une tornade rouge et blanche
Dès le coup d’envoi, Arsenal a mis les pieds dans le plat. Pas de round d’observation, pas de respect excessif : juste du jeu, de l’intensité, et une envie de tout casser. Et ça a payé. Martinelli surgit à la 12e minute pour punir une bourde de Rüdiger, et l’Emirates explose.
Mais le feu d’artifice ne fait que commencer.
Declan Rice, c’est ton moment
À la 56e, le stade tremble littéralement. Declan Rice récupère, avance balle au pied, lève la tête et déclenche une frappe pure des 25 mètres. Filet opposé. Courtois figé. Le Real KO debout. Un but de patron, un but de Ballon d’Or. Rice a tout fait ce soir : interceptions, transitions, leadership… le Real n’a jamais trouvé la solution.
Le troisième but ? Bukayo Saka, bien sûr. L’enfant du club, celui qui incarne l’âme d’Arsenal, crucifie Madrid sur un contre express. Le reste, c’est de la gestion.
Le Real sans réponse
Franchement, on n’a pas reconnu le Real Madrid. Lent, imprécis, dépassé. Même Bellingham était invisible. Vinícius a bien sauvé l’honneur à la fin, mais c’était trop tard. Arteta a tactiquement dominé Ancelotti comme s’il lui donnait une leçon.
Arsenal dans le dernier carré – et maintenant ?
On y est. Demi-finales de Ligue des Champions. 16 ans d’attente. 16 ans de galères, de faux espoirs, de reconstruction. Mais ce soir, c’est terminé. Arsenal est de retour parmi les grands, et avec un Declan Rice à ce niveau, tout devient possible.
On ne rêve plus. On y croit.
Ecrit par Mamadou Aliou Diallo
