Les autorités éducatives ont repoussé, pour la dernière fois, la date butoir des examens de sortie 2025, invoquant des raisons logistiques et pédagogiques. Ce nouveau calendrier s’applique à l’ensemble des établissements concernés. C’est officiel : les examens de sortie 2025, initialement prévus pour début juillet, ont été repoussés à une date ultérieure. Le ministère de l’Éducation nationale a confirmé, ce mardi 11 juin, un ultime report de la date butoir pour la tenue de ces évaluations cruciales. Une décision prise « dans un souci de rigueur et de meilleure préparation », selon un communiqué publié par le département ministériel.

Un calendrier ajusté une dernière fois
Ce report concerne l’ensemble des filières concernées par les examens de fin de cycle (secondaire, technique, professionnel et supérieur). La nouvelle date, bien que non encore précisément fixée, sera communiquée « dans les jours à venir », précise le ministère.
D’après les explications fournies, plusieurs facteurs ont motivé ce renvoi : le retard dans la finalisation des programmes, des difficultés d’organisation dans certaines régions, ainsi que les effets persistants des mouvements sociaux ayant perturbé le calendrier scolaire.
Une décision « irrévocable », selon le ministère
Le ministère insiste sur le caractère définitif de ce report. « Il ne s’agit pas d’un ajournement supplémentaire, mais bien du dernier ajustement », a précisé un haut responsable de la direction des examens et concours. Les établissements sont ainsi appelés à finaliser les préparatifs dans les délais impartis.
Réactions partagées chez les élèves et enseignants
Du côté des élèves, la nouvelle suscite à la fois soulagement et incertitude. « Ça nous laisse plus de temps pour réviser, mais ça prolonge aussi notre stress », témoigne Adama, élève en terminale scientifique. Les enseignants, quant à eux, saluent une décision « raisonnable mais tardive ».
Vers une stabilisation du système ?
Ce nouvel ajustement intervient dans un contexte d’instabilité récurrente des calendriers académiques, régulièrement critiquée par les syndicats et les parents d’élèves. Le ministère affirme toutefois vouloir « renforcer la prévisibilité du système éducatif » dès la prochaine rentrée.
Ecrit par Mamadou Aliou Diallo