Dans une déclaration choc, Mamy Diaby a révélé que les données biométriques des citoyens guinéens sont stockées à l’étranger, en Malaisie. Cette affirmation a provoqué une véritable onde de choc au sein de l’opinion publique et suscite de nombreuses interrogations sur la gestion et la sécurité des données personnelles en Guinée.

Une menace directe contre notre souveraineté numérique !
Mamy Diaby, ancien directeur général de l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPT), n’a pas mâché ses mots. « Comment est-il possible qu’un État souverain accepte de confier les données sensibles de ses citoyens à une entreprise étrangère basée à des milliers de kilomètres ? C’est un véritable scandale ! », a-t-il déclaré.
La question de la souveraineté numérique est d’autant plus cruciale que les données biométriques sont des informations hautement sensibles. Elles comprennent les empreintes digitales, les scans de l’iris, les reconnaissances faciales et d’autres identifiants uniques. Leur stockage à l’étranger expose les citoyens à des risques majeurs, notamment en matière de cybercriminalité et d’utilisation abusive par des tiers.
Pourquoi nos données sont-elles exilées en Malaisie ?
Selon certaines sources, le choix de la Malaisie résulte d’un accord avec une société technologique étrangère, responsable de la gestion de ces données pour le compte de la Guinée. Cette situation soulève de nombreuses interrogations sur la transparence de cet accord, les garanties de sécurité mises en place et la capacité du gouvernement guinéen à récupérer le contrôle de ces informations vitales.
Une vague d’indignation face à cette révélation !
La déclaration de Mamy Diaby a provoqué une avalanche de réactions, aussi bien dans la sphère politique que sociétale. Des organisations de défense des droits numériques appellent déjà à une clarification urgente de la situation.
Des experts en cybersécurité alertent également sur les dangers de cette externalisation des données. « Si ces informations tombent entre de mauvaises mains, cela pourrait avoir des conséquences dramatiques : usurpation d’identité, cyberattaques ciblées, ou encore surveillance indue par des états étrangers », prévient un spécialiste en sécurité informatique.
Le gouvernement va-t-il réagir ou ignorer la menace ?
Pour l’instant, les autorités guinéennes n’ont pas encore réagi officiellement à ces allégations. Cependant, la pression populaire pourrait les pousser à clarifier la situation et à mettre en place des mesures pour garantir la protection des données des citoyens.
Le stockage des données biométriques est une question d’intérêt national. Plusieurs pays ont déjà pris des dispositions pour assurer la maîtrise et la sécurité de ces informations, en mettant en place des infrastructures locales de stockage hautement sécurisées. La Guinée devrait-elle suivre le même chemin ?
Exigeons un audit et la vérité sur cette affaire !
Face à cette situation, de nombreux observateurs estiment qu’un audit indépendant doit être réalisé pour déterminer les responsabilités et les solutions à adopter. « Nous demandons au gouvernement de rendre publiques les conditions de cet accord et d’assurer que les données biométriques des Guinéens soient gérées de manière souveraine », plaide un militant des droits numériques.
En attendant, cette affaire soulève une question plus large sur la stratégie numérique de la Guinée. Alors que le monde se digitalise à grande vitesse, il devient crucial pour les nations de prendre le contrôle de leurs infrastructures technologiques et de garantir la protection des données de leurs citoyens.
L’affaire « des données biométriques en Malaisie » ne fait sans doute que commencer. Reste à voir comment le gouvernement réagira face à cette révélation qui inquiète de nombreux Guinéens.
Ecrit par Mamadou Aliou Diallo